Le côté social de la cocréation

Dans sa plus récente contribution à Open Source Business Resource, Stephen Huddart qualifie le mode de collaboration des Changemakers de pratique prometteuse pour créer une plus vaste « écologie du changement ». Voici un extrait.

Comme en témoignent les articles de ce numéro de OSBR, c’est grâce à la cocréation que se réalisent de nos jours un grand nombre des innovations en affaires. En soi, c’est significatif, mais que se passe-t-il quand la cocréation implique une collaboration entre des secteurs?

Dernièrement j’ai pris part, à Ottawa, à une table ronde organisée par le Forum des politiques publiques où les participants se sont penchés sur l’innovation sociale et la jeunesse autochtone. S’exprimant sous la règle de Chatham House, des représentants d’organismes autochtones, des Affaires indiennes et du Nord Canada, de Santé Canada, du milieu des affaires et du secteur philanthropique ont étudié les dimensions d’un tsunami social qui aura une influence sur le Canada, pour le meilleur ou pour le pire, pendant les décennies à venir : les jeunes autochtones forment le segment de la population en plus forte expansion au pays, susceptible d’apporter une contribution importante à l’économie et à la communauté, ou d’exiger beaucoup de nos programmes d’aide sociale ou de notre système pénal. À l’heure actuelle, seuls 50 % de ces jeunes terminent leurs études secondaires, donc l’éducation est la clé.

Il est ressorti de la discussion qu’aucun secteur ne peut s’attaquer, à lui seul, à ce défi complexe. Il y a un besoin évident de cocréation continue de nouvelles approches, exigeant un leadership autochtone, l’engagement des jeunes eux-mêmes, une politique publique adaptée et du financement gouvernemental pour l’éducation et la formation, de la créativité de la part du secteur privé et des emplois, et la mobilisation du secteur communautaire à tous les niveaux.

Lisez le billet en entier ici (en anglais seulement).