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1er juin 2014 – Ottawa
Des millions de dollars des fonds fédéraux consacrés aux études postsecondaires ne sont pas réclamés par les familles autochtones, mais un nouveau partenariat annoncé aujourd’hui veut changer les choses. Plusieurs organismes sans but lucratif, maisons d’enseignement, fondations privées et communautaires, et institutions financières intéressés aux questions autochtones ont décidé de s’associer pour inciter la population autochtone du Canada à participer au Bon d’études canadien.
« Le Bon d’études canadien reste largement sous-utilisé », déclare Stephen Huddart, président de La fondation de la famille J.W. McConnell, un partenaire du projet. « Selon une estimation grossière, il y aurait jusqu’à 200 000 enfants autochtones admissibles au Bon d’études canadien et ce nombre est appelé à augmenter avec l’accroissement des populations autochtones. »
Le partenariat a été annoncé à la cérémonie de clôture de la Commission de vérité et de réconciliation tenue à Ottawa dans le cadre des efforts en vue de concrétiser la réconciliation au Canada. Versé par le gouvernement du Canada, le Bon offre aux familles à faible revenu la possibilité d’épargner en vue des études postsecondaires de leurs enfants par l’entremise d’un régime enregistré d’épargne-études. La contribution initiale est de 500 $, puis de 100 $ les années suivantes jusqu’à ce que l’enfant ait atteint l’âge de15 ans, pour un maximum 2000 $ par enfant. Le fonds peut être complété par d’autres subventions d’études provinciales et nationales.
« Nous savons que les Autochtones plus scolarisés ont un revenu plus élevé, et le salaire augmente de façon radicale avec un diplôme postsecondaire », explique Diane Roussin, directrice générale du Winnipeg Boldness Project, un programme des quartiers centraux visant à améliorer les résultats pour les enfants de Point Douglas. « En incitant les gens à planifier et à épargner tôt en vue des études postsecondaires, nous pouvons améliorer de façon radicale les résultats en matière d’éducation. »
Des études démontrent que dans les familles à faible revenu, à peine 45 % des élèves du secondaire (sans épargne-études) entreprennent des études postsecondaires, et que seulement 7 % obtiennent un diplôme. En revanche, 72 % des élèves du secondaire ayant une épargne-études, même modeste, entreprennent des études collégiales et 33 % obtiennent leur diplôme, ce qui suggère que l’épargne est en elle-même une mesure incitative pour entreprendre des études postsecondaires et les terminer.
« Pour toucher les populations autochtones, les centres d’amitié sont un formidable mécanisme de prestation de services », nous dit Jeffrey Cyr, directeur général de l’Association nationale des centres d’amitié. « Nous croyons pouvoir donner beaucoup de valeur à ce projet en misant sur nos réseaux nationaux pour lancer des projets pilotes dans des centres d’amitiés clés d’un bout à l’autre du Canada. »
Le partenariat réunit La fondation de la famille J.W. McConnell; l’Association nationale des centres d’amitié; le Winnipeg Boldness Project; la Fondation Inspirit; Fondations communautaires du Canada; l’Initiative d’éducation autochtone Martin; l’Université de l’île de Vancouver; et SmartSAVER, un programme national qui fonctionne en partenariat avec BMO, Meridian, la Banque Royale RBC, la Banque Scotia, le groupe de la Banque TD et Vancity en vue de faciliter l’inscription au Bon d’études canadien.
Pour plus d’information, contacter :
Alysha Akoodie
Agente des communications et médias sociaux
Association nationale des centres d’amitié
Téléphone : (613) 563-4844
Courriel : aakoodie@nafc.ca