Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP)

 Contexte

En mai 2010, vingt-deux sociétés forestières et neuf des principaux groupes environnementaux ont signé l’Entente sur la forêt boréale canadienne, accord de trois ans sur la conservation visant 72 millions d’hectares de la forêt boréale canadienne -; une zone plus vaste que le Texas contenant certains des derniers paysages forestiers intacts de la planète. L’entente a temporairement suspendu la récolte sur 27 millions d’hectares de l’habitat du caribou et interrompu les campagnes de boycottage des produits de la forêt boréale, entraînant un coût estimatif de 200 million de dollars pour l’industrie, et placé le Canada au premier plan mondial en ce qui a trait à la foresterie durable.

Les organismes environnementaux (ONGE) signataires de l’Entente boréale sont : l’initiative boréale canadienne, la Société pour la nature et les parcs du Canada, Canopée, la Fondation David Suzuki, ForestEthics, Greenpeace, Conservation de la nature Canada, Pew Environmental Group International Boreal Conservation Campaign et la Fondation Ivey.

Après des DÉCennies de conflit opposant les groupes environnementaux aux sociétés forestières au Canada, une entente a été conclue qui modifie énormément cette relation. Adoptant une approche « tous systèmes » des questions concernant l’utilisation des terres, l’Entente sur la forêt boréale canadienne (EFBC) lie des parties prenantes jusqu’alors opposées dans un arrangement gagnant-gagnant. C’est un accord cadre qui a imposé un moratoire sur la récolte dans les zones écosensibles et suspendu les campagnes des ONGE contre les entreprises participantes pendant que les parties négocient la mise en œuvre complète. Des négociations intensives porteront sur l’identification de zones forestières précises au Canada et la mise en place des moyens de les protéger.

Description Complète

La subvention fournira un soutien pour la participation efficace des ONGE aux négociations et l’application de l’EFBC dans cinq zones de la forêt boréale canadienne, ainsi que pour l’atteinte de cinq très importants objectifs de l’entente. Maximiser les gains en matière de conservation en vertu de l’Entente exigera une grande coordination entre le travail courant « externe » avec les marchés et les gouvernements et le travail « interne » de négociation conformément à l’Entente. Un secrétariat de coordination ONGE veillera à ce que le travail dans chaque domaine cadre avec les objectifs généraux de l’EFBC et fournira son appui en cas de problèmes.